Le sentiment d’insécurité est très personnel. Il dépend de plusieurs facteurs, notamment du contexte politico-social, des expériences personnelles (bonnes ou mauvaises), du milieu social et des lieux que l’on fréquente.

Quand bien même la Suisse est un pays en paix et relativement serein, on peut observer une augmentation significative et permanente des délits et de la criminalité dans nos rues (analyse officielle des organes de police). Sans que cela ne doive induire un sentiment hypervigilance, il semble toutefois important de rester attentif face à cette problématique.

La confiance en soi est une chose abstraite et difficilement mesurable, mais néanmoins est indispensable pour l’épanouissement et le développement de tout individu.

Elle peut être développée de différentes manières, notamment au travers d’activités sportives. La connaissance de soi, de ses propres réactions physiques et psychologiques, est essentielle afin de réduire l’impact émotionnel de la peur.

La confiance en soi passe par le fait de « s’aimer », d’être fier de soi, mais aussi par le fait de connaître ses propres limites.

Le corps humain a des prédispositions qui ne sont pas toujours connues. Chacun a des ressources insoupçonnées qu’il s’agit de pouvoir explorer et développer davantage.

En situation de stress, le corps humain réagit. Cela se traduit notamment par la sensation d’avoir une force décuplée, une capacité de concentration accrue, des tremblements ou encore une anesthésie de la douleur. Ces réactions sont normales et physiologiquement programmées, afin de pouvoir faire face au danger.

C’est pourquoi, il est important et pertinent de savoir « décortiquer » et comprendre certains rouages complexes en lien avec les mécanismes de défense inhérents à la violence ou à une agression.

OSEZ !

Il est parfois difficile de parler de certaines situations. Différents facteurs peuvent amener à rester « silencieux » et maintenir le secret sur certains faits. La honte, la culpabilité, la loyauté, les incidences sociales ou encore la peur, sont quelques unes des raisons qui peuvent amener une victime à rester dans l’isolement, avec parfois le sentiment d’être dans l’impossibilité de pouvoir se sentir compris.

Oser parler de ses émotions et de son ressenti à une personne de confiance ou à un(e) professionnel(le) relié à une structure d’aide, permet d’établir un premier pas vers le changement. Se savoir écouté, protégé et accueilli est primordial dans le processus de guérison.

Le « defusing » ou « debriefing » effectué par des psychologues ou par des proches est le premier pas vers la guérison psychologique et la « reconstruction » personnelle.

Le second pas est d’utiliser le langage du corps. Le lien entre notre « intellect » et notre corps est bien présent. Dès lors, il est primordial d’utiliser également tout son corps pour cicatriser une blessure aussi sainement que possible.

Plus l’Humain sera instruit, intelligent et « éduqué », plus il aura tendance à agir avec son cerveau (néocortex). Toutefois, l’instinct (le cerveau reptilien) doit prendre le pas sur le cerveau (néocortex) dans des situations de stress intense pour lesquelles « JE » n’ai pas été formé. Ce cerveau reptilien est le seul qui fonctionne rapidement et efficacement dans ces conditions particulières.

L’instinct ment rarement !

Vivons nos émotions pour optimiser nos réactions !

Les cicatrices ne s’oublient pas toujours et cela prend du temps. Quand bien même, le temps et le soutien permettent de vivre avec et de « faire face ».

Les techniques que nous enseignons sont basées sur des principes, notamment :

La « self-défense » doit être accessible à tout un chacun (petits-grands / sportifs ou non / jeunes-vieux). Ce n’est pas l’individu qui doit s’adapter à la technique mais c’est elle qui doit être adaptée à l’individu.

Toute personne a la chance et le droit de pouvoir se défendre. Evidemment, certains facteurs peuvent influencer le taux de réussite.

Trois facteurs principaux feront que « JE » peux m’en sortir. Il s’agit de :

• La détermination, le mental

• Les « clefs », la technique

• La chance (ou malchance)

Les deux premiers facteurs sont influencés par des valeurs et peuvent être travaillés.

Les 4 phases de la « self-défense » :

• Reconnaître le danger et s’en tenir éloigné

• Fuir pour se mettre en sécurité

• Parlementer ou « obtempérer » dans une certaine mesure, pour décourager son « agresseur »

• Se défendre

Si les trois premières phases ont échoué (peu importe les raisons), « JE » devrai amener une réponse adéquate en rapport à mon agression. Toutefois, une seconde chance de sauver ma vie ne s’offrira peut-être pas. Dès lors, cette réponse devra être aussi efficace et aussi rapide que possible, afin de me permettre de fuir et me mettre en sécurité.

Ceci sera dans tous les cas la finalité recherchée : « me mettre en sécurité !».